Publié dans Politique

Trafic d'héroïne à Maurice - 
Une Malagasy et sa fille interpellées dans un pensionnat

Publié le lundi, 11 décembre 2023


Tout a commencé par l'arrestation de M.Z.R, cette mère de famille malagasy de 55 ans et de V.L.R. par un service de police mauricien, dans un pensionnat fréquenté par des voyageurs Malagasy et sis à Vallée Pitot à Maurice. En cause, la mère et la fille étaient en possession d'héroïne. Nous y reviendrons encore.
Car si les deux femmes malagasy ont réussi à déjouer la vigilance de la douane à Plaisance, samedi dernier, elles n'ont pas pu finalement empêcher la police mauricienne de les surprendre dans ce pensionnat. Depuis, les deux Malagasy ont été placées en détention policière. Quant aux drogues saisies sur les concernées, elles ont été expédiées dans un laboratoire mauricien pour qu'on puisse les analyser.

Mais comment ces Malagasy se sont-elles fait prendre ?
En effet, les enquêteurs mauriciens avaient des renseignements précis sur l'existence d'une filière spécialisée dans le trafic de drogue entre l'axe Madagascar - Maurice. C'était dans ces circonstances, dimanche, qu'ils ont effectué une opération de surveillance de ce pensionnat dans une ruelle à Vallée Pitot.
Les policiers disposaient d'informations selon lesquelles deux femmes, une mère et sa fille, qui sont arrivées dans l'île voisine, venaient de Madagascar depuis samedi dernier. Et pas les mains vides ! Elles avaient ramené de la drogue dans leurs bagages. Dimanche dernier donc, les policiers ont été déployés dans une ruelle de Vallée Pitot où l'une des présumées passeuses a été interpellée.

Lors d'une fouille sur cette étudiante de 18 ans, les limiers ont trouvé deux appareils de massage sans fil. En démontant ces derniers, ils ont découvert que de l'héroïne pesant 115 grammes y avait été dissimulée de manière ingénieuse. La valeur marchande de cette drogue est évaluée à Rs 1,7 million. 
Par la suite, les officiers ont débarqué dans la chambre qu'elle occupe avec sa mère dans ce pensionnat. Dans plusieurs bouteilles de parfum, les enquêteurs ont découvert des produits collants et des solutions pesant respectivement 300 grammes et 200 ml, suspectés d'être de la drogue de synthèse d'une valeur marchande de Rs 4,5 millions. Après cette découverte, la police mauricienne a alors arrêté immédiatement les deux femmes malagasy en cause. Et on connaît la suite.
Recueillis par F.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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